ma course s'est brisée
j'étouffe ma course s'est brisée sur un lit de cailloux Hurler je rêve de galoper suis matière, attachée au sol, à la glaise je voudrais m'évader marcher le coeur au trot, la tête en liesse ma course s'est brisée contre la froideur d'un roc la patience...
chagrin
L'air était doux, léger et vaste le ciel apprivoisé mes pas élastiques sur la terre assurée le monde semblait ouvert et radieux Un vent glacé a couru la braise de tes yeux s'est éteinte je vacille la pierre se délite Avoir rêvé si fort
Ailes
M'occuper de mes ailes, les lisser, les faire belles et grandes pour bien voler, voilà de quoi occuper mes journées
Aller malgré tout
Farouche, l'oeil attaché à la nature, au bleu du ciel, à l'herbe, au vent et aux nuages gris